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CorpsHumain.ca |
Le Neurone |
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Généralités.Le neurone est l'unité fondamentale du système nerveux. C'est le type de cellule qui transmet l'information en utilisant des impulsions électriques. Il y a bien sûr d'autres types de cellules dans notre cerveau, mais ces autres cellules exercent plutôt des fonctions d'entretien. Les neurones ne se ressemblent pas tous. Il y en a des courts qui ont à peine 1 mm de longueur, et d'autres qui peuvent atteindre un mètre de long. La plupart conduisent l'électricité dans une seule direction, mais certains peuvent envoyer leurs messages vers plusieurs autres neurones. La figure ci-dessous montre quelques types de neurones dans notre cerveau. Exemple de différents types de neurones. |
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Schéma d'un neurone et ses différents composants. Un vidéo sur l'influx nerveux (potentiel de repos, potentiel d'action et propagation). |
La figure ci-contre montre un neurone typique et décrit ses principales composantes. On y remarque d'abord le soma qui est le corps cellulaire, là où est le noyau de la cellule. C'est dans le soma que sont produites les molécules qui servent au fonctionnement de la cellule. C'est surtout dans le soma que se trouve la machinerie énergétique de la cellule. C'est là aussi que sont synthétisés les neurotransmetteurs qui sont transportés jusqu'aux terminaisons où ils seront relâchés pour transmettre leurs messages. La liste des molécules qui y sont synthétisées est bien trop exhaustive pour faire l'objet d'une énumération détaillée. Rattachées au soma, sont les dendrites. Les dendrites sont la structure qui reçoit l'information chimique en provenance d'autres neurones ou de l'environnement cellulaire. Des centaines de terminaisons y libèrent leurs neurotransmetteurs qui sont excitants ou inhibant pour la cellule. C'est la somme de ces courants électriques, positifs et négatifs, transmise au niveau des dendrites qui déterminera si un potentiel d'action (courant électrique positif) sera amorcé au niveau du segment initial (zone gâchette). Par la suite, le potentiel d'action parcourra le long de l'axone, comme le long d'un fil électrique, jusqu'aux terminaisons. La plupart des axones sont entourés d'une couche de myéline (cellules de Schwann enroulées autour de l'axone) qui sert d'isolant et accélère la conduction électrique. Lorsque le potentiel d'action atteint les terminaisons, cela fait libérer des neurotransmetteurs qui propageront le message sur d'autres neurones. Un vidéo (1re partie) sur la physiologie générale du neurone. Un vidéo (2e partie) sur la physiologie générale du neurone. |
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Le potentiel de repos.Comme presque toutes les cellules de notre corps, le neurone a un potentiel électrique par rapport au milieu extracellulaire. C'est-à-dire que les ions positifs et négatifs ne sont pas répartis également de chaque côté de la membrane cytoplasmique (cellulaire). Bien que cette section concerne particulièrement les neurones, d'autres types cellulaires peuvent être électriquement actifs, tels les myocytes (cellules musculaires). |
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La membrane cellulaire est constituée de deux couches de lipide (graisse) qui ne laisse presque pas passer les substances hydrophiles (substances solubles dans l'eau) et elle est électriquement neutre et isolante. Dans cette membrane, cependant, il y a des protéines qui agissent comme des pores, des canaux qui s'ouvrent et qui se ferment pour laisser passer certains ions chargés négativement ou positivement. Et, il y a d'autres protéines qui transportent ou qui pompent ces ions de parts et d'autres de la membrane. Plus particulièrement, il y a une pompe qui expulse le sodium (3Na+) et fait entrer le potassium (2K+). Et, c'est la répartition inégale de ces ions et la perméabilité de la membrane pour ces ions qui font que la cellule, même au repos, est électriquement polarisée; c'est-à-dire qu'il y a une différence de potentiel électrique entre les milieux intra- et extracellulaires. Et, étant donné que la membrane des neurones est peu perméable au Na+, la membrane reste polarisée. Ce potentiel, au repos, lorsque la cellule est inactive, se nomme le potentiel de repos. |
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Dans le tableau ci-contre, vous trouverez une représentation typique de la répartition, au repos, des principaux ions de part et d'autre de la membrane d'un neurone. Le potentiel électrique généré pour chaque ion est donné par l'équation de Nernst qui se lit comme suit: |
Il y a aussi d'autres ions, tels que le Ca++, le PO4--- et le HCO3-, mais ceux du tableau sont les plus importants dans le fonctionnement du neurone. |
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Dans l'équation de Nernst, E est le potentiel de l'ion x en volt, R est la constante des gaz (8.31 J×mol-1×K-1), T est la température en °K (37°C = 310.15°K), z est la valence de l'ion x, F est la constante de Faraday (96 485.34 C×mol-1), [X]o est la concentration extracellulaire de l'ion x, et [X]i est la concentration intracellulaire de l'ion x. |
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Le potentiel d'action.Le potentiel d'action (influx nerveux) est un courant électrique qui se propage le long de l'axone du neurone pour transmettre un signal à un ou plusieurs neurones, ou d'autres cellules excitables comme les cellules musculaires. Les changements de potentiels membranaires se produisent d'abord localement et à de faibles intensités. Mais, lorsque la dépolarisation du neurone est suffisante, lorsqu'elle atteint un certain seuil, le neurone produit un fort potentiel électrique qui est le potentiel d'action. |
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Au repos, on dit que la membrane est polarisée (à environ -70 à -90mV). Lorsque le potentiel devient moins négatif ou même positif, on dit que le neurone se dépolarise. Mais si le potentiel devient plus négatif, on dit que le neurone subit une hyperpolarisation. C'est habituellement au niveau des dendrites du neurone que, sous l'action stimulante ou inhibitrice de neurotransmetteurs ou autres stimulus, se produisent des modifications de courte durée qui modifient localement le potentiel membranaire. Plus le stimulus sera intense, plus la dépolarisation, ou l'hyperpolarisation, sera importante. Il est important, ici, de noter que la nature lipidique (graisseuse) de la membrane s'oppose à la propagation du courant électrique de sorte qu'un faible courant électrique ne parcourra qu'une très courte distance (1-2mm) le long de la membrane avant de complètement s'atténuer alors qu'un courant plus intense parcourra une plus grande distance (4-5mm tout au plus). C'est le principe de la résistance et de la capacitance membranaire. Comme mentionné, pour que le neurone déclenche un potentiel d'action, il faut qu'une stimulation suffisante (dépassant un certain seuil) atteigne une région du neurone qu'on nomme une zone gâchette (ou cône d'implantation, ou cône d'émergence). Cette région est généralement située au début de l'axone. Donc, plus la dépolarisation se fera au niveau proximal des dendrites (près du corps cellulaire, de la zone gâchette), plus cette dépolarisation sera susceptible d'engendrer un potentiel d'action. Lorsque la dépolarisation, au niveau de la zone gâchette, atteint un certain seuil, cela entraîne une série de réactions qui mène à la génération du potentiel d'action. Il y a des canaux sodiques (Na+) qui sont dépendants du potentiel membranaire et qui s'ouvrent lorsque ce potentiel atteint le voltage seuil (ligne pointillée dans la figure de gauche). Ceci entraîne une entrée massive de sodium (courant sodique; ligne jaune dans la figure) dans la cellule et ces ions positifs dépolarisera cette cellule jusqu'à un voltage d'environ +30mV. L'ouverture des canaux sodiques ne dure qu'une milliseconde, puis ils se referment aussitôt. Lorsque le potentiel membranaire passe du côté positif, cela entraîne maintenant l'ouverture des canaux potassiques (K+) et le potassium, présent en grande concentration dans la cellule, sortira de la cellule (courant de potassium; ligne verte dans la figure) et la repolarisera. Souvent, à la suite du potentiel d'action, il s'en suit une légère phase d'hyperpolarisation rendant un peu plus difficile l'atteinte du seuil et l'addition immédiate d'un autre potentiel d'action. Finalement, durant la phase de repos, entre deux potentiels d'action, des milliers de pompes à sodium et à potassium (Na+/K+ ATPase) expulsent le sodium qui était entrer et réintroduit le potassium qui était sorti afin de rétablir les concentrations ioniques de repos. |
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Propagation de l'influx nerveux.Pour transmettre l'information, la propagation du potentiel d'action se fait tout le long de l'axone jusqu'aux terminaisons où le signal électrique sera converti en signal chimique. Lorsque l'axone n'a pas de gaines de myéline, la propagation se fait de proche en proche, relativement lentement, tout le long de l'axone. Mais lorsque celui-ci est myélinisé, la propagation est dite saltatoire; c'est-à-dire que les potentiels d'action 'sautent' d'un noeud de Ranvier à l'autre, permettant une plus grande vitesse de conduction. |
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Période réfractaire du potentiel d'action. Fréquence du potentiel d'action. |
Lorsque la somme des courants électriques atteint un voltage seuil au niveau de la zone gâchette, le potentiel d'action qui y est généré diffusera vers une région membranaire avoisinante de sorte que cette région avoisinante se dépolarisera à son tour pour aussi atteindre le voltage seuil. Ainsi, l'influx nerveux s'éloignera de son point d'origine et se dirigera le long de l'axone vers les terminaisons nerveuses. Si l'intensité du stimulus est importante et s'il dure suffisamment longtemps, c'est le nombre de potentiels d'action, c'est-à-dire la fréquence de ceux-ci sera plus importante, et non pas l'amplitude de ces dépolarisations. En effet, l'amplitude des potentiels d'action ne changera pas, car les canaux sodiques se referment et les canaux potassiques s'ouvrent lorsque le voltage d'environ +25mV du potentiel d'action est atteint. C'est ce qui fait que l'amplitude des potentiels d'action est de nature 'tout ou rien'. Aussi, pendant que les canaux sodiques, dépendants du voltage, sont ouverts et jusqu'à ce qu'ils soient complètement réactivable, un second potentiel d'action ne peut être induit; c'est la période réfractaire absolue. Mais, dès que la membrane est repolarisée, il est possible d'initier un nouveau potentiel d'action. Suite à la période réfractaire absolue s'en suit une période réfractaire relative. Durant cette période, il est possible d'induire un second potentiel d'action, mais seulement si l'amplitude du stimulus est suffisante pour contrer l'hyperpolarisation tardive et ramener le potentiel membranaire au dessus du seuil d'excitation. Si, par un fort stimulus, le potentiel membranaire est maintenu au dessus du seuil, la fréquence de l'influx nerveux sera de plus en plus élevée. C'est en utilisant cette variation de la fréquence que les neurones peuvent traduire les différentes intensités de stimulus. |
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Cette vague de dépolarisation, qui se propage de proche en proche ne se produit que dans les axones non myélinisés, ou dans les myocytes (cellules musculaires). C'est aussi la forme de propagation la plus lente. En fait, la vitesse de propagation dépend de deux facteurs: le diamètre de l'axone et la présence de myéline (neurolemmocyte) autour de l'axone. Plus le diamètre de l'axone est grand, plus la conduction, donc la propagation de l'influx, sera rapide. C'est un peu comme pour un fil électrique; un grand diamètre offre moins de résistance, car il y a plus de surface pour les échanges ioniques. La vitesse de propagation est encore beaucoup plus rapide lorsqu'il y a de la myéline autour de l'axone. La myéline agit comme isolant autour de l'axone et empêche la fuite de charges ioniques. Il n'y a qu'entre les neurolemmocytes (cellules enroulées autour de l'axone, la myéline) que les échanges ioniques peuvent se produire. On nomme ces espaces, les noeuds ou noeuds de Ranvier. Et, c'est à ces endroits qu'on retrouve les plus grandes concentrations de canaux sodiques sensibles au voltage. Ceci fait en sorte que l'influx nerveux saute de noeud en noeud (des sauts d'environ 1mm de distance) et se propage très rapidement, jusqu'à 130 m/s. C'est le courant saltatoire. Propagation saltatoire de l'influx nerveux. Selon leur diamètre, leur degré de myélinisation et leur vitesse de propagation de l'influx nerveux, on classe les neurones, ou leur axone, en trois grandes catégories. Les fibres de type A sont les plus grosses et sont bien myélinisées, elles propagent l'influx nerveux à des vitesses de 15 à 130 m/s. Ce sont surtout les fibres sensitives et motrices desservant la peau, les muscles squelettiques et les articulations. Les fibres de type B sont de diamètre intermédiaire et sont légèrement myélinisées, elles propagent l'influx nerveux à des vitesses de 3 à 15 m/s. Ce sont surtout les fibres du système nerveux autonome qui innervent les viscères et d'autres fibres sensorielles. Les fibres de type C sont de petits diamètres et n'ont pas de myéline, elles propagent l'influx nerveux à des vitesses de 1 m/s tout au plus. Ce sont surtout les fibres qui acheminent les informations nociceptives (de douleur). Finalement, d'autres facteurs tels le froid ou le manque d'oxygène (à cause de flots sanguins diminués) peuvent aussi influencer la vitesse de propagation du potentiel d'action, ils la ralentissent. |
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La synapse.La synapse c'est là où aboutit l'influx nerveux, et c'est aussi là où il commence. En effet, la synapse comprend les deux composantes. Il y a la terminaison nerveuse présynaptique, là où l'influx nerveux aboutit. C'est à partir de la terminaison que le signal sera transmis vers sa cible. Puis, il y a les récepteurs de la cellule postsynaptique (souvent les dendrites d'un neurone ou la jonction neuromusculaire d'un myocyte) qui reçoivent l'information. Il existe deux types de synapse, la synapse électrique et la synapse chimique. |
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Jonction communicante, 'gap junction' ou nexus. Schéma d'une synapse. Une multitude de synapses chimiques innervant un neurone. |
Les synapses électriques sont peu nombreuses. Ce sont des régions où les membranes de deux neurones sont en contact très étroit; il y a seulement 3.5 nm d'espace entre les deux membranes. On nomme ces régions, des jonctions communicantes, des nexus ou des 'gap juctions' en anglais. Ces régions sont constituées de multiples canaux où les ions peuvent circuler librement et transmettre très rapidement l'influx nerveux. Ces synapses seraient particulièrement utiles pour permettre la synchronisation de l'activité électrique de plusieurs neurones, ou autres réseaux de cellules électriquement actives. Dans la figure de gauche, on peut voir une photographie prise par microscopie électronique de ces canaux (A), et une représentation (un modèle) d'une de ces jonctions (B). Les synapses chimiques sont les synapses les plus courantes, les synapses classiques si je puis m'exprimer ainsi. C'est par ces synapses que l'influx nerveux passe normalement d'un neurone à l'autre, ou d'un neurone à sa cellule cible. Il y a deux composantes à une synapse: la terminaison nerveuse du neurone présynaptique (le neurone d'où vient l'information), et il y la région réceptrice du neurone postsynaptique (le neurone qui reçoit l'information. Puis, l'espace de 30 à 50 nm entre la terminaison nerveuse et la région réceptrice est appelé la fente synaptique. Lorsque l'influx nerveux du neurone présynaptique arrive à la terminaison, cela induit l'ouverture de canaux calciques voltage-dépendant et l'entrée de calcium (Ca++). Puis, l'entrée de calcium entraîne la libération d'un neurotransmetteur (molécule chimique). Ce neurotransmetteur est contenu dans des vésicules qui fusionnent avec la membrane présynaptique et le libèrent par exocytose dans la fente synaptique. Puis, le neurotransmetteur diffusera dans cette fente et ira se fixer sur des récepteurs spécifiques localisés sur la membrane postsynaptique pour provoquer l'ouverture de canaux ioniques et induire un courant électrique. Ces récepteurs postsynaptiques peuvent être ionotropes ou métabotropes. S'ils sont ionotropes, c'est que les récepteurs sont les canaux ioniques et que l'action du neurotransmetteur est directe sur ces canaux. S'ils sont métabotropes, c'est que les récepteurs agissent de façon indirecte (via un second messager) sur les canaux ioniques. En comparant la synapse électrique et la synapse chimique, on peut tout de suite noter deux différences importantes. Premièrement, pour la synapse chimique, la transmission de l'influx nerveux ne peut se faire que dans une seule direction; de la terminaison du neurone présynaptique à la zone réceptrice du neurone postsynaptique, alors que le courant peut être bidirectionnel dans la jonction communicante. Puis, pour la synapse chimique, il y a un certain délai (0.3 à 0.5 ms) dans la transmission de l'influx, car il y a toutes ces étapes à franchir. Aussi, selon la nature du neurotransmetteur, des récepteurs sur lesquels il agira et du couplage aux canaux ioniques, le courant généré pourrait être excitateur (Potentiel PostSynaptique Excitateur, PPSE) ou inhibiteur (Potentiel PostSynaptique Inhibiteur, PPSI). Il faut noter également que le potentiel généré ne sera pas du type tout ou rien qui dépend de canaux qui sont voltage-dépendant, mais ce sera plutôt un potentiel graduel. Ce courant postsynaptique dépendra principalement de la quantité de neurotransmetteur dans la fente synaptique, et cette quantité de neurotransmetteur dépendre à son tour de la fréquence des potentiels d'action arrivant à la terminaison présynaptique. Pour que cesse l'excitation (ou l'inhibition) postsynaptique, il faut éliminer le neurotransmetteur de la fente synaptique. Cela peut se faire par deux mécanismes: le neurotransmetteur peut être recapturé par la terminaison présynaptique et recyclé dans de nouvelles vésicules, ou en détruisant la molécule de neurotransmetteur à l'aide d'enzymes spécifiques (ex. l'acétylcholinestérase détruira l'acétylcholine dans la jonction neuromusculaire). Finalement, à l'échelle d'un neurone postsynaptique, il n'y a pas qu'un seul neurone présynaptique qui peut l'innerver. Il peut en effet y avoir des milliers de terminaisons provenant de plusieurs neurones différents qui exerceront chacune leur influence sur la réponse du neurone postsynaptique. C'est la somme de tous ces courants excitateurs et inhibiteurs qui déterminera, à la zone gâchette, si le neurone postsynaptique génèrera à son tour un potentiel d'action. |
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Les neurotransmetteurs.Les neurotransmetteurs sont ces molécules dans les terminaisons nerveuses d'un neurone présynaptique qui, sous l'influence de l'influx nerveux, seront libérées dans la fente synaptique et influenceront l'activité électrique d'un neurone postsynaptique. Il existe plusieurs neurotransmetteurs, et aussi d'autres molécules qui peuvent influencer l'activité électrique des neurones. On nomme généralement ces autres molécules, des neuromodulateurs qui à certains égards peuvent également inclurent certaines hormones. Je ne vous dresse ici un tableau sommaire des principaux neurotransmetteurs et quelques neuromodulateurs. Notez les abréviations suivantes: SNC = Système Nerveux Central; SNP = Système Nerveux Périphérique; SNA = Système Nerveux Autonome.
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