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Les Voies Aériennes Supérieures

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Nez et bouche.

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L'éternuement.

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La déglutition.

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La trachée et les bronches.

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La toux.

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La vocalisation.







Nez et bouche.

     Les voies aériennes supérieures sont les conduits par lesquels l'air circule du nez, ou de la bouche, jusqu'au poumon.



Coupe de la tête et du cou
Coupe de la tête et du cou.

    Nous pouvons respirer par la bouche, si nous avons le nez congestionné, si nous nageons ou si nous sommes pressés à prendre une grande bouffée d'air. Mais, idéalement, il faut inspirer par le nez. Le passage lent de l'air dans les fines cavités nasales permet à l'air de se réchauffer et de bien s'humidifier.

    De plus, les narines sont tapissées de poils (cellules ciliées; il y en a tout le long des voies aériennes) qui permettent à l'air de se dépoussiérer. Les voies aériennes sécrètent aussi un mucus qui permet de retenir ces poussières collées aux parois. Enfin, le mouvement de ces cils (poils) fait glisser ce mucus vers les narines (ou des bronches jusqu'au pharynx). Le mouvement des petites particules peut se faire à des vitesses aussi rapide que 1 centimètre par minute.


L'éternuement.

     Le réflexe de l'éternuement sert à se débarrasser d'excès de particules dans les voies aériennes nasales. Il est déclenché par l'irritation de voies nasales, soit par l'excès de particules ou la nature de ces particules.

     L'information d'irritation, initiée par les cellules ciliées ou des récepteurs spécialisés situés au niveau des muqueuses, est transmise jusqu'au cerveau par le nerf trijumeau (cinquième nerf crânien). C'est au niveau de la médulla (bulbe rachidien) que le réflexe est coordonné. D'abord, une forte inspiration (~2.5 litres d'air) est initiée. Ensuite, l'épiglotte et les cordes vocales se referment. Puis, les muscles abdominaux et intercostaux se contractent pour créer une forte pression (> 100 mmHg) dans les poumons. Enfin, l'épiglotte et les cordes vocales s'ouvrent et laissent s'échapper l'air à très grande vitesse (150 - 200 km/h). Le voile du palais s'abaisse, ce qui conduit l'air à s'échapper principalement par les voies nasales.

 

La déglutition.


Larynx avec l'épiglotte positionnée pour la respiration (gauche) et pour la déglutition (droite)
Larynx avec l'épiglotte positionnée pour la respiration (gauche) et pour la déglutition (droite).

    L'air passe ensuite au niveau du pharynx, lieu de passage commun à l'air et à la nourriture. Puis, à moins que l'épiglotte ferme le passage vers la trachée, l'air s'engagera dans le larynx situé au niveau de la gorge, et se dirigera vers les poumons. Par contre, si l'épiglotte est fermée, l'air s'engagera alors vers l'estomac. Si c'est de la nourriture (solide ou liquide) qui s'engage au niveau du pharynx, cela déclenchera le réflexe de déglutition.

    La déglutition est l'action d'avaler. Lorsque nous avalons, le larynx s'élève et le tampon graisseux pharyngien pousse passivement sur l'épiglotte, ce qui ferme le conduit aérien qu'est la trachée. Ainsi, la nourriture sera dirigée vers l'oesophage.

 

La trachée et les bronches.

    La section principale des voies aériennes supérieures se compose du larynx, de la trachée et des bronches. L'aspect squelettique de cette section tient du fait qu'elle est surtout composée de cartilage.  La partie du haut se nomme le larynx, c'est à ce niveau que se situent les cordes vocales. La section du milieu (le conduit principal) est la trachée. On peut sentir les anneaux cartilagineux de la trachée lorsqu'on tâte notre gorge. Enfin, les ramifications à l'extrémité de la trachée sont les bronches. Elles distribuent l'air aux différents lobes de nos poumons. À l'intérieur de chaque lobe, les bronches se ramifient encore en petits embranchements nommés bronchioles.


Voies aériennes supérieures
Voies aériennes supérieures.
Vue ventrale.

Voies aériennes supérieures
Voies aériennes supérieures.
Vue dorsale (en coupe).

     Tout le long, nos voies aériennes sont tapissées d'une couche de muscles lisses. Ces muscles, en se contractant ou en se relaxant, diminuent ou augmentent la résistance des voies aériennes au passage de l'air. En modifiant la résistance de nos voies aériennes, on peut influencer la vitesse du flux d'air et ainsi influencer l'émission des sons. Mais c'est surtout dans le cas d'infection, lorsque nos sécrétions muqueuses augmentent, que nous devons compenser l'augmentation de résistance ainsi crée.

 

La toux.

    Le réflexe de la toux est semblable à celui de l'éternuement, sauf qu'il est initié par l'irritation du larynx ou des bronches. Cette information est transmise à la médulla par le nerf vague (dixième nerf crânien). Les bronches se contractent fortement pour que l'expulsion de l'air les nettoie au mieux. Et, le voile du palais n'est pas rabaissé pour que l'air soit principalement expulsé par la bouche.

 

La vocalisation.

     La vocalisation consiste à produire des sons. La parole, le chant, le cri et le murmure sont des manifestations de notre capacité de faire vibrer l'air sortant de nos voies respiratoires.

     Ces sons résultent à la fois de l'articulation et la résonance des cavités buccales et nasales, et de la vibration des cordes vocales localisées au niveau du larynx. Et, c'est le cerveau qui fait la coordination de tous les mouvements nécessaires l'émission de ces sons. Des centres moteurs du cortex aux centres respiratoires du bulbe rachidien, le cerveau contrôle la relaxation du diaphragme et l'expiration.

 

Mouvements des cordes vocales
Mouvements des cordes vocales.

     En remontant jusqu'au larynx, l'air expiré fait vibrer (ouvrir et fermer) les cordes vocales. Ces deux cordes, qui sont en fait des ligaments rattachés à une membrane musculeuse, peuvent vibrer à différentes fréquences. C'est ce qui produit la tonalité principale du son qui sera émis.

     Sur la figure de gauche, nous voyons la position des cordes vocales, photographiées par laryngoscopie ; en haut (A), elles sont totalement ouvertes lors de l'inspiration ; au milieu (B), elles sont complètement fermées lorsqu'il n'y a pas de vocalisation ; et bas (C), elles se maintiennent à peine ouvertes lors du murmure. Mais constamment, pour les sons de tous les jours, elles vibrent à grand battement en modulant constamment la fréquence des vibrations.

    L'articulation de la bouche, les changements de résistance des voies aériennes, la vitesse de l'air et l'enchaînement et la coordination de tous ces mouvements détermineront la complexité des sons. Notre crâne et nos sinus agissent aussi comme une caisse de résonance, ce qui nous aide à nous entendre nous-mêmes. La compréhension et l'interprétation de ces sons s'effectuent au niveau des centres auditifs et de la parole, du cerveau.

   
   
     
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