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La Peau

bullet Anatomie générale.
bullet Thermorégulation.
bullet Récepteurs cutanés.
bullet Téguments.






Anatomie générale. 

     Notre peau, c'est l'enveloppe qui nous protège du monde extérieur et aussi c'est une membrane qui retient nos cellules et nos organes.



Coupe de la peau
Coupe de la peau.

Enchevêtrement de plaques de kératine
Enchevêtrement de plaques de kératine.


Un vidéo sur la structure de la peau.

     La couche externe de la peau, l'épiderme, est constituée de cellules mortes qui proviennent elles-mêmes des couches sous-jacentes de cellules épithéliales. Les cellules mortes de la couche externe sont kératinisées, comme nos ongles et nos poils; ensemble ils sont des téguments. C'est cette couche qui nous protège contre plusieurs agents pathogènes tels les bactéries, contre les acides et les bases fortes tels l'acide chlorhydrique et la soude caustique et contre les forces physiques imposées à notre corps tel celle qu'exercerait un couteau non tranchant sur notre peau, par exemple. Néanmoins, si le couteau est bien affûté ou si le virus est tenace comme pour une verrue, la peau cèdera. D'autres agents, souvent de petites molécules, peuvent être absorbés par la peau et produire des effets locaux, ou généralisés (via l'absorption dans le sang). Par exemple, les poisons et certaines drogues, telles la nicotine et la nitroglycérine, seront absorbés et auront un effet généralisé, alors que les crèmes ou les agents irritants auront des effets locaux.

    L'enchevêtrement de plaques de kératine à la surface de la peau, la rend virtuellement imperméable et, par le fait même, retient notre eau corporelle; elle nous permet donc de vivre même dans les milieux les plus arides. Notre peau est aussi souple et élastique, permettant ainsi les mouvements. Elle est mince, sensible et agile par endroits, et très épaisse et résistance en d'autres endroits comme le dessous des pieds qui doivent être protégés davantage.

    La couche vivante de l'épiderme, un peu paradoxalement, est en fait composée de cellules qui sont mourantes. Une faible vascularisation de ces cellules contribue à la fois à leur mort mais aussi à minimiser les pertes de chaleur. De petites terminaisons nerveuses s'infiltrent dans cette couche et contribuent aux sensations thermiques, tactiles et de douleurs. Les cellules de l'épiderme proviennent de la couche d'en dessous, le derme.

Vue microscopique en coupe (gauche) et du dessus (droite) de la peau
Vue microscopique en coupe (gauche) et du dessus (droite) de la peau.

Vue microscopique en coupe de la peau
Vue microscopique en coupe de la peau.

Thermorégulation.

    Dans la couche du derme, sous l'épiderme, on y retrouve tout un arrangement cellulaire comprenant principalement les cellules épithéliales qui migrent vers l'épithélium et le renouvelle, un réseau sanguin complexe qui nourrit la peau et participe au contrôle thermique, une panoplie de récepteurs nerveux, des glandes, les racines de poils, et des cellules graisseuses.


Réseau circulatoire cutané
Réseau circulatoire cutané. 

    Un double système circulatoire assure, d'une part, la nutrition des cellules de la peau et, d'autre part, la régulation thermique. En ouvrant un réseau d'anastomoses (communications entre les réseaux artériel et veineux), plus de sang atteint la peau et la chaleur du sang pourra ainsi s'irradier vers l'extérieur et refroidir le corps lorsqu'il fait chaud. Dans la situation inverse, lorsqu'il fait froid, le réseau se ferme et les pertes de chaleur sont minimisées.

    Pour ce qui est de la régulation thermique, une autre propriété 'cutanée' peut également y contribuer. Ce phénomène est relié aux changements de saisons et est surtout visible chez les animaux; l'homme étant aussi un animal mais de plus en plus indépendant des changements climatiques. Ce phénomène c'est l'accumulation de graisse cutanée et sous-cutanée qui se produit à l'approche de la saison froide, et qui sert à la fois de réserve nutritive et d'isolation.

Récepteurs cutanés.

    Dans la peau, il y a une foule de récepteurs qui servent à sentir les choses. Que ce soit pour le toucher fin, le froid, le chaud ou la douleur, chaque type de récepteur a sa spécialité et, ensemble, ils contribuent souvent à une sensation unique.


Récepteurs cutanés
Récepteurs cutanés.

    Les terminaisons libres sont non myélinisées, donc dépourvues d'isolation, et s'infiltrent entre les cellules du derme. Ils ont pour fonctions de transmettre l'information thermique et de douleur. D'autres terminaisons libres peuvent s'enrouler autour de racines de poils et participent à la mécano réception (sensations de toucher).

    Certaines terminaisons libres se retrouvent dans les couches plus profondes de l'épiderme des surfaces palmaires des mains et plantaires des pieds. Ces terminaisons sont attachées à des cellules épithéliales modifiées qu'on nomme cellules de Merkel et participeraient également à la mécano réception.

    Les corpuscules de Pacini sont localisés dans le derme et autres tissus sous-cutanés. Mais, on les retrouve plus particulièrement au niveau des doigts, des organes génitaux et des seins. Ils ont de 1 à 4 mm de long et de 0.5 à 1.0 mm de diamètre. La fibre nerveuse centrale est démyélinisée et est entourée de cellules aplaties et disposées de façon concentrique. Ce sont des mécanorécepteurs qui transmettent les déformations engendrées par des pressions. Aussi, ils peuvent également répondre aux vibrations. On les retrouve également à d'autres endroits subissant des déformations telles que les capsules articulaires et la paroi de la vessie.

    Les corpuscules de Ruffini sont petits et allongés, ils font environ 1 mm de long par 0.1 mm de diamètre. Ils sont situés profondément dans le derme et ressemblent beaucoup aux récepteurs localisés dans les tendons et qui mesurent leur étirement. Ils renseignent probablement sur l'état d'étirement de la peau.

    Les bulbes de Krause sont de petits corpuscules situés dans le derme de tissus muqueux tel dans le blanc de l'oeil, les paupières, la langue et les muqueuses génitales externes. Ils seraient également des mécanorécepteurs.

    Enfin, les corpuscules de Meissner sont de petits mécanorécepteurs surtout localisés dans les régions de grandes sensibilités tactiles tels la surface palmaire des doigts, la plante du pied, les paupières, les lèvres, les régions génitales externes et le mamelon des seins. Ces récepteurs sont localisés près de la surface de la peau, à la jonction du derme et de l'épiderme.

Téguments.

     Les poils, les ongles et les cils font partie des téguments.


Vue en coupe (à gauche) et du dessus (à droite) du bout d'un doigt et son ongle
Vue en coupe (à gauche) et du dessus (à droite) du bout d'un doigt et son ongle.
   
     
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